Asher Aïm, coach en développement personnel et maître praticien en hypnose ériksonienne et E.F.T, vous donne ses conseils pour surmonter la crise que certains traversent après leur alya.
Le P’tit Hebdo: Asher, est-il si fréquent de rencontrer des difficultés qui entrainent une véritable crise lorsque l’on fait son alya?
Asher Aim: Dans le cadre de mon activité, je suis effectivement beaucoup sollicité par des personnes qui ressentent un mal-être voire qui sont en dépression. Au bout des premières questions que je leur pose, je m’aperçois qu’elles sont, dans la plupart des cas, des olim de fraîche date. Evidemment, il existe un lien direct entre leur situation mentale et leur récent alya, seulement, elles n’en sont pas toujours conscientes.
Lph: Pourquoi l’alya peut-elle, dans certains cas, déclencher un mal-être?
A.A.: Selon moi, c’est lié au fait que les motivations qui ont poussé ces personnes à faire leurs valises n’étaient pas les bonnes ou du moins pas suffisantes. Prenez l’exemple de quelqu’un qui veut arrêter de fumer uniquement parce que les cigarettes coûtent cher. Eh bien, à coup sûr, sa démarche sera vouée à l’échec. C’est pareil pour l’alya, si on ne part que pour fuir l’antisémitisme, par exemple, cela n’est pas suffisant. En fait, inconsciemment, la personne pense que ce choix n’est pas le meilleur pour elle. A cela s’ajoute certaines désillusions et difficultés comme la langue ou l’intégration professionnelle.
Lph: Cette crise est-elle surmontable?
A.A.: Oui et c’est le message que je veux faire passer. Chacun possède en soi les réponses et les solutions pour surmonter cette crise. Dans un premier temps, je conseille aux gens de prendre du recul sur leur situation en faisant de la méditation, du yoga ou toute activité qui permet de se déconnecter du quotidien. Il est important de savoir lâcher prise et d’accepter le fait que l’on ne peut pas tout contrôler. Notre travail c’est d’avoir un but et la volonté d’y arriver. Cet accomplissement ne passe pas toujours par le chemin que nous pensions emprunter. Il faut aussi laisser la vie, laisser D’ieu nous guider vers notre objectif, même si tout ne se passe pas comme prévu.
Lph: A quel moment doit-on se faire aider pour réussir dans cette démarche?
A.A.: Il est important de ne pas attendre de se retrouver dans une situation mentale très difficile avant de consulter. Dès les premiers symptômes de malaise, il convient de se faire aider. Les méthodes que je propose permettent au patient de laisser son inconscient s’exprimer et ainsi, de façon rapide, de trouver en lui les solutions et l’énergie nécessaires à son rétablissement. Cet accompagnement permet de prendre les bonnes décisions pour diriger son existence en étant épanoui, c’est-à-dire en acceptant son état et en réparant ce qui doit l’être. Et d’expérience, le résultat est garanti et le changement est radical!
Pour plus de renseignements:
Asher: 058-6366827
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