Le gouvernement s’est réuni jeudi après-midi pour débattre du projet de loi de finances 2017-2018 préparé par le ministère des Finances et qu’il doit adopter avant de le soumettre à la Knesset. Le Premier ministre a devancé les critiques de l’opposition à l’extérieur mais aussi de l’intérieur du gouvernement en indiquant que ce budget est basé sur l’encouragement de la croissance, le développement de la concurrence et la baisse des prix des denrées alimentaires.
Il a remercié le ministre des Finances Moshé Cahlon et les fonctionnaires du ministère pour leur travail. Mais surtout, il a rappelé sa ligne directrice selon laquelle c’est la croissance qui doit être à la base de toute politique économique car sans croissance il n’y a pas de richesses à distribuer à ceux qui en ont besoin. “Il n’y a pas de politique sociale possible sans croissance” a-t-il répondu d’avance aux critiques qui commencent déjà à fuser.
Binyamin Netanyahou a cité certaines mesures du plan budgétaire, comme les baisses des taux de l’impôt sur les sociétés et de l’impôt sur le revenu qui vont encourager les investissements et la consommation, les efforts qui seront déployés pour amener en Israël des entreprises de high-tech au moyen d’arguments fiscaux, l’amélioration de la régulation, les développement des infrastructures des transports ou l’allègement des procédures bureaucratiques.
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