Il est d’usage de parler de “responsables politiques” ou de “responsables militaires” lorsque l’on parle de personnalités politiques ou d’officiers supérieurs. Mais il faudrait parfois utiliser à leur égard les expressions “d’irresponsables” politiques ou militaires.
Dans le monde globalisé où des phrases prononcées dans un endroit sont répercutées dans le monde entier à la vitesse de la lumière, il est plus que nécessaire que ceux qui tiennent un micro fassent preuve d’une prudence redoublée, et c’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit d’Israël.
Un dernier exemple est l’intervention d’Omar Barghouti, fondateur et animateur du BDS, qui lors d’une conférence à l’étranger a cité des propos de l’ancien Premier ministre Ehoud Barak qui pour ses besoins politiciens avait déclaré “qu’il y avait en Israël des bourgeons de fascisme” (sic). De la même manière, Barghouti avait exploité l’an passé les propos inadmissible du chef d’Etat-major adjoint de Tsahal, Yaïr Golan, qui le jour de Yom Hashoa avait cru judicieux de dire qu’Israël d’aujourd’hui faisait penser à l’Allemagne des années 1930.
La nazification d’Israël est l’une des armes favorites de ceux, dont fait partie Omar Barghouti, qui veulent voir la disparition de l’Etat juif. Il n’est pas question d’interdire à des opposants au gouvernement israélien de s’exprimer, pour autant que ce ne soit pas à l’étranger. Mais lorsque des personnalités israélienne qui jouissent d’un certain prestige s’expriment, elles devraient avoir à l’esprit que leurs propos pourront être utilisés de la manière la plus malveillante par les ennemis d’Israël, surtout si ces propos sont calomnieux, outranciers, n’ont aucune base réelle et de surcroit sont liés à la Shoa.
Il est triste de constater aujourd’hui que ce sont pour la plupart du temps des allumettes israéliennes qui sont jetées dans les jericcans de haine préparés par les ennemis de l’Etat d’Israël.
Photo Ehoud Barak / Flash 90