Un nouvel exemple de la superficialité des grandes chaînes de télévision israélienne et de leur acharnement à vouloir s’en prendre à Naftali Benett et au sionisme-religieux.
Lors d’une émission de fin de semaine, Ayala Hasson donnait l’exemple d’un livre scolaire à destination des classes élementaires dans lequel une famille religieuse serait présentée de manière très positive, face à une famille non-religieuse qui le serait moins. Les commentateurs sur le plateau y sont allés chacun de son commentaire incisif envers le ministre de l’Education Naftali Benett, y voyant une tentative délibérée de promouvoir l’image de la famille religieuse. Le journaliste Ori Heller a décroché la palme en qualifiant ce contenu de “dégoûtant, raciste et populiste”. Il a même annoncé que des parents de Guivataïm ont l’intention de se regrouper pour exiger que le ministre de l’Education modifie le contenu du livre et a accusé Naftali Benett de “profiter de sa force politique pour imposer les valeurs du secteur religieux à la population non-religieuse”.
Mais un peu de préparation du dossier aurait permis à ces journalistes qui dégainent trop vite de s’apercevoir que ce n’est pas Naftali Benett qui est responsable du contenu de ce livre…mais l’ancienne ministre de l’Education Yuli Tamir, bonne militante de gauche, qui fit partie du gouvernement Kadima!
Naftali Benett n’a pas tardé à réagir sur son compte Twitter, révélant qui était à l’origine de l’autorisation de ce livre.
Ori Heller n’a eu d’autre choix que de reconnaître son erreur mais sans toutefois présenter ses excuses au ministre de l’Education pour les qualificatifs honteux qu’il a employés.
Un exemple parmi tant d’autres.
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