Lors d’une conférence de presse organisée à côté de son lit d’hôpital, les avocats du terroriste gréviste de la faim Muhamad Muhamad Al-Qiq ont annoncé avoir conclu un accord avec les autorités israéliennes. Selon cet accord, la période de détention administrative de ce suspect de terrorisme prendrait fin le 21 mai prochain, avec promesse de non-reconduction. En échange, le prisonnier cesserait la grève de la fain entamée il y a 93 jours et serait soigné par des médecins arabes mais uniquement dans l’hôpital Haemek d’Afoula où il se trouve et non à Ramallah ou à Jérusalem-Est comme demandé par ses avocats.
Triomphant, Muhamad Barake, président du Haut-Comité de suivi des Arabes israéliens s’est réjoui “de cette grande victoire de Muhamad Al-Qiq obtenue après sa grève de la faim historique”…
La grève de la faim est devenue une arme efficace des suspectés de terrorisme qui arrivent tôt ou tard à faire plier les autorités israéliennes.
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