Sur les 28 598 immigrants arrivés en Israël en 2017, 50,4% venaient de Russie ou d’Ukraine. La France a été la troisième plus importante source d’Aliyah (littéralement la «montée», soit l’immigration en Israël) avec 3 424 Olim (ceux qui montent) Hadashim (nouveaux), suivie par les États-Unis, l’Éthiopie et la Biélorussie. En 2016, environ 5000 français avaient quand même quitté leur pays natal pour s’installer en Israël, une année, qui exceptées les années 2014 et 2015, avait connue une des plus fortes immigrations françaises depuis la création de l’Etat Hébreu. En 2017, ce n’est plus le cas, on revient au nombre moyen annuel de français immigrants depuis 70 ans.
La Russie et l’Ukraine sont les deux grands gagnants de l’Alyah 2017. Et pour cause, l’année dernière, 7224 immigrés russes sont arrivés en Israël contre 7182 immigrés ukrainiens. Ces deux pays totalisent à eux seuls plus de la moitié des Olim Hadashim de 2017, un record du en partie aux crises financière dans les deux pays, ainsi qu’aux relations difficiles, proches d’un état de guerre, qui’ils entretiennent depuis 2014. Il est intéressant de noter que depuis l’année dernière, de plus en plus de candidats à l’Aliyah russe et ukrainienne commencent une conversion au judaïsme dans leur pays d’origine avant d’immigrer. En effet, le lancement du projet Maslul en 2016 dans ces deux pays a permis à ceux qui ne sont pas considérés comme juifs selon la halakha (loi juive) mais qui sont néanmoins admissibles à l’aliyah grâce à un ancêtre ou à un conjoint juif, de commencer une conversion s’ils le souhaitent.
En 2014 la France était devenue le premier pays d’origine des Olim avec 7231 départs et l’était restée en 2015 avec un record de 7900 installations.
Selon l’Agence Juive, près de 45 000 juifs français ont fait leur Aliyah durant ces dix dernières années. La communauté juive de France, première en Europe, est évaluée à 450 000 personnes.
Source: Tel-Avivre–